Je ne vous oublie pas, non… jamais… (Céline Dion)

Et non je ne vous oublie pas ! Le soleil de l’été m’a fait délaisser le clavier, mais nous voilà de retour.

Voilà maintenant un an que nous vivons à Montréal. Charles est passé en 2eme année avec succès, ses études suivent un cours le plus paisible possible. De mon côté, j’ai fêté mon un an d’exercice dans la clinique qui m’a proposé mon stage d’adaptation. L’ambiance est sympa mais l’activité montréalaise est en dent de scie (jeu de mot Ramoucho) : des journées intenses comme des après midi à profiter de la terrasse. Mais je ne me plains pas, je travaille à 4 arrêts de métro de la maison (et en hiver ça vous change la vie !).

L’été nous a permis de retrouver nos familles et nos amis en France, une étape indispensable pour recharger le moral ! Cette année nous avons également essayé de profiter de l’été québecois. Outre une journée en Mauricie dans le même spot que l’an dernier, nous sommes allés visiter : LE LAC SAINT JEAN !!

Pour vous situer tout ça, prenons un équivalent français. Pour les montréalais, la région du lac saint Jean et du Saguenay c’est le nooorrrrd (façon Galabru dans les chtis), et leurs habitants sont mi ours, mi orignal… Au delà de cette région seuls Davy Crockett et les employés de Rio Tinto peuvent survivre. Fort de cette description enthousiasmante, nous décidons de partir visiter le coin pour le week end de la fête du travail (où le lundi est férié).

Nous louons un 4×4, faisons des réserves de nourritures et d’essence, couverture de survie, bombe anti ours, l’intégral d’Eros Ramazzotti, téléphone satellite… bon j’exagère un peu peut être… En tout cas nous voilà sur les routes pour le Nooorrrd.

Nous décidons de prendre la magnifique route 381 pour rejoindre La Baie. 10km avant l’entrée de la ville nous croisons un ours noir qui traverse la voie… La légende disait-elle vraie ? Et c’est plein de courage que nous nous dirigeons vers notre destination finale…

Nous arrivons alors dans une charmante auberge surplombant le fjord de la rivière Saguenay où les couleurs varient au gré des marées. Notre hôtesse, tout aussi charmante et qui n’a rien d’un ours ou d’un orignal, nous indique des adresses pour manger en ville. C’est assez sceptique (on est des français quand même ne l’oublions pas !!)  que nous nous rendons au centre de cette ville au passé (et au présent aussi encore un peu) industriel. Nous découvrons finalement un centre très mignon, refait avec goût, et très animé. Assez loin de la description qu’on nous en a fait !

Le lendemain direction le lac Saint Jean – qui ressemble plus à une mer qu’à un lac – et le zoo sauvage de Saint Félicien. Une partie du zoo est faite de façon assez classique avec des enclos et toutes sortes d’animaux : cougars, grizzlis, lynxs, tigres, même des ours blancs ! Pour l’autre partie, les visiteurs sont enfermés dans des petits wagons grillagés et traversent toute une large partie de prairies et de bois où les animaux vivent en liberté. On a croisé des ours noirs, des cerfs, des bisons, des chiens de prairie, des loups… Le site est plutôt bien fait et la visite vaut le détour.

Après la visite sous une chaleur écrasante, nous partons vers le gîte où nous avons réservé. Alors que nous avons quitté la grande route et que nos téléphones perdent le réseau, nous entrons dans un bois qui entoure un lac sur un chemin de terre… ça y est, on va enfin rencontrer ces fameux chti façon Québec. Nous arrivons dans une belle maison au bord du lac et nous sommes accueillis… par un couple de français installés ici depuis 8 ans !

La soirée est magnifique, Charles part pêcher le brochet en pédalo (il est rentré brocouille comme on dit dans le bouchonois) et nous passons la soirée avec nos hôtes ainsi qu’un couple de bretons en vacances avec leur fils et un guide touristique québecois en repérage. Ayant appris qu’ils avaient vu des aurores boréales la semaine passée, il ne m’en fallait pas plus pour passer une partie de la nuit à regarder vers le nord dans l’espoir de voir la magie apparaître… RIEN !!!!

Nous sommes donc repartis le lendemain vers Montréal à travers les bois (où nous avons encore croisé un ours, mais le pauvre s’était fait tapé par une voiture)

Finalement notre « expédition dans le Noooorrrrd » et notre rencontre des « populations locales » n’a pas été aussi exotique qu’annoncée mais les bonnes surprises ont été au rendez vous.

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