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Les festivals à Montréal (on dit des festivaux ?)

Le mois de Juillet c’est le mois des festivals à Montréal et depuis notre arrivée en 2014 nous n’avions pas encore pu profiter des festivals d’été. A cette période, on peut profiter du festival Juste pour rire, Nuits d’Afrique, Osheaga, le Festival international de Jazz, de Cirque etc… Tout ceci en pleine ville ! On peut assister chaque jour à un événement différent si le coeur (et le portefeuille !) nous en dit. Le tout est, bien entendu, agrémenté de food trucks plus alléchants les uns que les autres !

Nous avons donc décidé de profiter du plus grand festival d’humour du monde (rien que ça !) : Juste pour rire. Pour ne pas être trop dépaysés, nous avons choisi le gala Quebec VS France et le spectacle de Kyan Khojandi… On ne se refait pas ! Mais ça ne nous a pas empêché de découvrir des humoristes québécois lors du gala.

C’est d’ailleurs lors de ce spectacle que nous avons réalisé que nous avions passé un cap dans l’acclimatation : non seulement nous n’entendons plus l’accent québécois, mais en plus nous comprenons les vannes locales ! Je pense que, rien que pour ça, le gouvernement devrait nous donner la citoyenneté direct !

Ayant réussi a appâter Charles avec ce spectacle, j’ai réussi à l’emmener voir le concert de Sape congolaise du festival Nuits d’Afrique qui a égayé notre dimanche après midi. Et pour nous récompenser, nous avons pris, non pas un verre de vin chaud, mais un lobster roll avec des pinces de homard entières dedans…

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Pour ne pas s’arrêter dans une si bonne lancée, nous avons assisté le lendemain au (très bon) spectacle de Kyan Khojandi (le mec de Bref.)  après avoir englouti un sandwich au porc fumé sur place. (oui c’est aussi un festival de bouffe !)

 

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Le temps de l’insouciance touche à sa fin pour Charles, car la rentrée c’est lundi et cette année c’est la dernière ligne droite avec l’examen final de spécialité. Nous allons donc dire adieu à la douceur de vivre et à l’oisiveté en clôturant cette parenthèse culturelle en apothéose : le concert, que dis-je, le show à l’améwicaine, de CELINE DION au centre Bell!!!!!! Autant dire que c’est comme si on allait voir Johnny au Stade de France… Sauf que Céline elle te remplit le centre Bell pendant 15 jours sachant qu’il n’y a que 9 millions d’habitants au Québec.

Nous serons alors prêts à démarrer cette dernière année « scolaire » qui s’annonce haute en couleur.

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Un peu de répit dans un printemps chargé

Voilà un moment que je n’ai pas eu le temps de publier. Mon stage est terminé et je travaille maintenant « à pourcentage », c’est à dire plus je suis au boulot et bien mieux je gagne ma vie… Je suis restée souvent au boulot ces derniers temps ! D’où le peu de temps libre. Mais il faut bien un peu se donner avant de partir en vacances. Pour Charles le rythme à l’université diminue lentement jusqu’aux vacances et les évaluations se sont bien passées donc tout est bon ! On rempile pour l’année prochaine !

Pour faire un break malgré tout, nous avons eu l’occasion de partir à San Francisco pour le congrès d’orthodontie. L’occasion de se faire des petites vacances déductibles des impôts ! L’avantage d’habiter sur le continent américain c’est qu’on a que 3h de décalage avec la côte ouest….mais on reste tout de même à 6h d’avion !!! Nous voilà donc parti pour San Francisco.

Ayant passé un séjour là bas il y a 7 ans un mois de Juillet, j’avais le souvenir d’une jolie ville au charme européen, mais avec des températures bretonnes… j’ai pu constater que le climat restait le même (oubliez les manches courtes, c’est écharpe et coupe vent !) en revanche la ville avait beaucoup moins de charme. Est-ce du à un réel changement ou bien c’est mon regard qui a changé ? Les junkie ont investi le centre ville et on y retrouve moins le côté très « à la cool » de Californie. La vie y est également hors de prix ! Cependant nous avons quand même visité la ville avec plaisir, surtout les endroits plus à l’écart qui ont conservé une atmosphère plus west coast style 🙂

Nous avons pu retrouver une amie de lycée (nos jeunes années de seconde à Mâcon) qui vit dans le baie depuis 3 ans. Elle a pu nous éclairer un peu sur la situation de la ville et nous faire découvrir de jolis endroits hors des chemins classiques.

Et non, nous ne sommes pas allé voir la « maison bleue » de Maxime le Forestier ! Apparemment le consulat français l’a marquée comme lieu de pèlerinage.

Ce séjour en Californie c’était aussi l’occasion rêvée de mettre en oeuvre un cliché éculé : longer l’océan Pacifique sur la California State Route 1 en Ford Mustang cabriolet ! (bon on l’a pas eu en rouge, là on aurait eu le summum du cliché)

Nous sommes allés jusqu’à Monterey où l’aquarium vaut vraiment le détour. La ville est très belle et on y retrouve l’inspiration de Steinbeck pour ses romans. L’occasion de voir pélicans, dauphins et otaries dans leur milieu naturel tout en savourant une Clam Chowder. Pour enfoncer le cliché, nous avons aussi dormi dans un motel… qui ne logeait presque que des Français… en Ford Mustang cabriolet !!!

Le lendemain nous avons visité Carmel by the sea et la mission de Carmel avant de retourner vers SF. Nous n’avons alors pas pu nous empêcher de traverser le Golden Gate Bridge cheveux au vent (c’est rien de le dire !!!) pour aller visiter les maisons flottantes de Sausalito et le parc de Muir Woods.

Il faut maintenant rentrer à Montréal et au boulot ! Au passage, on nous a survendu le printemps au Québec… soit on a pas de chance soit c’est une vaste arnaque ! Nous avons eu 2 phases caniculaires : 33°, humidité, tout ça pendant 4 jours et entre ces phases un maximum de 15 avec pluie, vent… novembre quoi ! Bon ça a intérêt de se ratrapper vite fait. Espérons que l’été en France soit chaud car on arrive bientôt !! 🙂

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Février : le mois des amis pour profiter à fond de l’hiver.

Ces dernières semaines ont été l’occasion de recevoir des amis de France venus profiter des joies de l’hiver canadien. Bon ils ont pas été déçu : froid glacial, neige, soleil on a tout eu ! C’est aussi l’occasion de manger plus que de raison et c’est pourquoi nous allons passer une bonne partie du printemps à vivre comme des moines en attendant l’été et ses excès annoncés 🙂

Quand on vit à l’étranger, lorsque nos amis prévoient une visite, on les attend comme le messie ! Malgré les Facebook, Facetime, Skype, Viber et tout le reste, rien de vaut un bon verre de vin partagé avec ses amis en chair et en os. Comme à Noël mon taux de cholestérol a atteint des niveaux historiques, mais qu’est ce qu’on ne ferait pas pour ses potes 😉

Une fois encore c’est aussi l’occasion de faire des activités qui sortent un peu de l’ordinaire. Nous avons pu admirer la ville sous la neige depuis le mont royal ; constater qu’il y avait bien des gens qui faisaient du ski de fond sur le mont royal (!!) ; visiter le jardin botanique qui offre une attraction spéciale au printemps. En effet, ils organisent une partie de la serre de sorte que tout un tas d’espèces de papillons puissent voler en liberté (Charles est particulièrement fan de ce genre d’activité)

Après ces jours intenses entre amis, il faut retourner au travail… Sachant que le redoux se fait désirer (il fait encore -10 le 18 mars…) le temps va paraître un peu long en attendant l’été. Le côté positif c’est qu’on a encore du temps pour faire les dernières raclettes (euh…j’ai parlé de diète plus haut ?)

Sinon le stage d’équivalence se termine dans 2 semaines, et après les procédures administratives de rigueur je devrais officiellement être dentiste au Québec ! Charles entame son dernier trimestre de la première année d’étude (leur notes ont même déjà été envoyées à la direction, donc on peut presque dire que l’année est finie) et il faut déjà penser au mémoire de recherche pour l’année prochaine.

Pour mémoire, il y a un an jour pour jour, nous étions à Montréal en train de déposer des CV pour trouver un stage, nous cherchions un logement et nous étions en pleine procédure d’immigration. On a du mal à réaliser tout ce qui a pu se passer en un an ! La vie est pleine de surprise 🙂

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Les études et le boulot… car on ne fait pas que partir en week end quand même !

Maintenant que nous avons pris nos marques voyons un peu ce que nous faisons.

Charles a été accepté en résidence d’orthodontie mais en quoi ça consiste. Après avoir été sélectionné sur dossier et sur entretien il a pu intégrer le programme où ils sont… 4 étudiants ! La clinique est toute neuve, équipée de fauteuils pour les soins, d’une cuisine et d’une salle de cours, on peu dire qu’ils vivent là bas. C’est en fait un genre de télé-réalité sans les caméras, où il y a des épreuves à valider pour continuer. C’est donc après avoir passé une après midi entière à reprendre les fondements de « qu’est ce qu’une belle empreinte à l’alginate » (si si, une demie journée pour ça) et repassé en revue quelques détails de ce genre, qu’il a pu commencer à soigner des patients.

Ici, être soigné par l’université c’est comme gagner au loto. Quand les étudiants appellent pour dire aux parents qu’ils vont pouvoir avoir rendez vous c’est la fête à la maison : en effet c’est carrément moins cher que dans le privé !

Il y a donc ce qu’on appelle « la clinique » où c’est les traitements sur les patients qui sont jugés, il y a aussi les présentations, les résumés d’articles, le mémoire, les quizz, le pliage de fil…. ah oui et ça lui arrive de dormir de temps en temps ! Techniquement les cours terminent à 16h30 mais au pays de la culture du travail et des efforts, mieux vaut montrer sa tronche jusqu’à 17h30 histoire de ne pas passer pour un tire-au-flan.

Voilà donc le programme de ces 3 années ! Et encore, je vous parle pas de l’examen du collège Royal du Canada pour faire valider la spécialité sur le territoire… C’est à la fin du cursus et c’est pour ceux qui voudraient rester au Canada…. Et accessoirement ça coûte 6000 $ !

Et moi pendant ce temps que fais-je me direz-vous ? Et bien je découvre le rythme et le système de travail au Canada. Je dois dire que pour l’instant dans le genre pas trop speed, je prends mon temps, je fais les choses bien, c’est vraiment pas mal. Les actes de soins sont bien mieux valorisés qu’en France : exemple une carie toute simple soigné au composite c’est au moins 100$… et c’est remboursée à 80% par les assurances privées ! Un détartrage + bilan 160$ (contre 28,92 en France…) Même les soins de gencive sont remboursés alors qu’en France seules certaines mutuelles veulent bien le prendre en charge. Et ce qui est appréciable c’est que les dentistes sont mieux un peu moins mal vus qu’en France et j’ai moins la sensation d’être un bourreau ici.

Du coup (ou plutôt dans le fond comme on dit ici) cette impression d’eldorado commence à attirer pas mal de Français dans le coin et le conseil de l’ordre commence un peu à faire la tronche. Depuis que j’ai démarré le stage ici, ma boîte aux lettres Facebook est devenue une plate forme de conseil à caractère généreux et illimité. Il en va de celui qui veut tout plaquer pour venir avec toute sa famille, à celui qui n’a pas encore fini ses études mais qui n’a même pas envie d’essayer en France. Certains informés que ce pays ne les a pas attendus pour avancer et qu’il faut faire ses preuves ; d’autre qui pensent qu’on les attend à bras ouverts comme des sauveurs parce que « bon je suis Français quand même faut pas déconner il est où le tapis rouge ». Les Québécois (en tout cas certains) pensent que nous passons nos instruments au lave vaisselle et au grill et que nous rebouchons les caries avec du chewing gum (c’est exagéré mais c’est à peu près ça), il faut donc faire ses preuves et montrer qu’on a dépassé l’âge de pierre. Cela va relativement vite mais c’est une étape obligée et je les comprends.

Et là vous allez dire, mais il est où le sujet bouffe ? Il arrive doucement mais sûrement….

Week end à Mont-Tremblant

Bien décidés à profiter de la nature au maximum, nous voilà parti au parc du Mont Tremblant pour le week end. La ville de Tremblant est une jolie station de ski avec certaines pistes donnant sur le lac. Village très coquet où les chalets sont bien entretenus (tout comme les grosses bagnoles qui sont garées devant !!)

Nous avons loué un chalet avec Airbnb et nous n’avons pas été déçu : ambiance petite maison dans la prairie version 2014. Comme la tentation était trop belle, on a passé 2 homards au BBQ le premier soir (vu le prix ici ce serait dommage de s’en priver).

Le lendemain nous avons visité une petite partie du parc avec de jolies cascades, des lacs et des érables qui commencent tout juste à prendre leurs couleurs d’automne. Et sur le bord des routes beaucoup de cerfs de Virginie… au début on les croyait domestiqués jusqu’à ce que nous nous retrouvions nez à nez avec un individu aux bois tout neufs au beau milieu du sentier de randonnée dans la forêt. Je pensais que ça avait peur des humains ces bestioles… et ben non ! Et pour le coup c’est moi qui était pas trop rassurée. Il était au milieu du chemin à manger et nous on n’osait pas passer. C’est qu’on voulait pas le contrarier et se prendre soit un coup de sabot soit un coup de bois. On a attendu un peu et il s’est écarté. Finalement on a découvert que c’était une bête complètement inoffensive, mais bon dans le doute. Nous avons aussi vu des tamias, des vols d’oies sauvages (par dessus l’étang, soudain j’ai vu, passer les oies sauvaaaaaaaaages…)  et tout un tas d’écureuils de toutes sortes.

Pour compléter le tableau, j’ai fait un stock de bouquins de Jack London et je me remets à lire la petite maison dans la prairie (j’ai d’ailleurs découvert qu’il existait une préquelle à la série qui s’appelle « la petite maison dans les grands bois »). Je sais c’est cliché mais le décor s’y prête tellement bien !

Au cours de ce week end on a pu se rendre compte combien nous étions devenus citadins et que beaucoup de Québecois partent équipés de vêtement et chaussures techniques (et pas en baskets) en forêt, avec leur gamin sur le dos et qu’ils ne se retournent pas au premier bruissement de feuille. On est des touristes mais on se soigne ! Hâte de retourner visiter les parcs au fil des saisons et de découvrir les différentes activités possibles comme la pêche à la mouche (attention re-cliché de « et au milieu coule une rivière » mais j’y peux rien je suis comme ça !).

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feuille du Canada pour ceux qui jouent à Dobble
feuille du Canada pour ceux qui jouent à Dobble
Tic et tac
Tic et tac
qui m'a fait peur
qui m’a fait peur

lac des femmes

Montréal et cette fois pour de bon

Nous voilà revenus à Montréal pour fignoler l’installation. Il fait très chaud cette fin Août profitons en ! Comme nous avons rendu la voiture de location c’est en métro que mes parents ont le plaisir de m’aider à transporter tous ces objets qui me paraissent indispensables. 

Quand on change de maison on a besoin de se sentir chez soi en retrouvant ses meubles… or ce ne sont pas nos meubles ! L’instinct de consommation a pris le pas sur le dépouillement auquel je m’efforce depuis un mois. Ma seule limite est la quantité d’argent sur le compte en banque… la limite est vite atteinte. Deux poufs et un panier plus tard c’est ma victoire : j’ai mis ma touche personnelle à l’appartement. 

Mon accès d’achat compulsif (et pourtant nécessaire) terminé, nous profitions du beau temps pour visiter le parc Mont-Royal et les marchés Atwater et Jean Talon. Voir tant de légumes me rassure et la présence d’Epoisse et de raclette (à prix d’or) dans les étals me transporte comme le serait un naufragé devant un canot de sauvetage après un an de solitude. Et je pèse mes mots ! Loin de vouloir savourer ces mets au quotidien, car manger local c’est quand même plus cohérent/écolo/économique (rayer la mention inutile), je garde l’idée qu’ils pourront être un bon remontant en cas de coup de blues.

Nous passons également à la clinique où je vais faire mon stage d’équivalence. L’accueil est très sympathique et j’ai hâte de recommencer à travailler. Je ne sais pas rien faire.

Enfin après une ultime balade, c’est l’heure des aurevoirs pour mes parents. N’étant toujours pas douée pour les départs je m’efforce de ne pas en faire plus que d’habitude car ça rendrait les choses plus dures. Je les accompagne jusqu’à la sécurité et je pars dans l’autre sens en essayant de penser à rien ou en tout cas à des choses banales. J’essaie de regarder les lieux qui m’entourent comme s’ils étaient familiers. L’auto-persuasion ça marche pas si mal ! P1020921 P1020922 P1020929 P1020932

Premiers contacts avec la nature canadienne : la Mauricie

Après notre première nuit à Montréal, nous voilà parti pour le parc national de la Mauricie. Situé à seulement 1h40 de la grande ville, on a pourtant déjà l’impression d’être au cœur de la nature sauvage.
Après avoir cherché vainement un restaurant, nous finissons au « dépanneur » du village (supérette assez chère genre Sherpa) et ressortons avec un camembert local, du salami et du pain… En pique nique, le français ne sait pas manger autre chose !
Après ce repas gastronomique nous entamons la balade facile qui s’appelle les cascades… Et c’est à ce moment là que je n’ai pas compris pourquoi le guide du routard n’a pas jugé utile de faire un article sur le Parc ! Remarque c’est pas plus mal ça en fera plus pour nous.

Notre dépliant « que faire si vous rencontrez un ours » en poche, nous partons donc dans la forêt (non sans crainte de croiser Winnie l’ourson) et après une petite demi heure de marche nous voilà arrivés à une petite retenue d’eau cristalline et chaude (environ 27 degrés) et un peu plus loin des petites cascades en escaliers. Paradisiaque ! C’était tellement bien qu’on y est retourné le lendemain.

Le jour suivant, après les cascades nous avons fait une balade avec des guides naturalistes du parc. On a appris à reconnaître les traces de griffes d’ours sur les arbres et les traces de pattes d’orignaux dans la boue ; on a aussi appris à reconnaître les différentes sortes d’érables dont celui qui donne le sirop. C’était ben le fun !

Jour 3 : pluie torrentielle… Que faire ? Et bien allons visiter le site amérindien ! Nous arrivons et nous voyons un grand type au cheveu long avec des converses trouées et un k-Way qui prend l’eau. Son grand sourire et son humour nous fait oublier la pluie. Nous ne sommes que nous 3 et c’est presque un cours particulier que nous avons sur la nation Atikamekw.

Loin du cliché de l’indien en costume folklorique et qui raconte des histoires de chaman alors qu’il vit en ville, notre guide lui a été élevé par son grand père, dans la tradition autochtone et est un des derniers au monde à savoir fabriquer le canot traditionnel indien. C’est avec beaucoup d’humour et d’esprit qu’il nous a expliqué le mode de vie des indiens du Québec.
Malgré la pluie nous sommes restés près de 3h à échanger. Un très bon moment !

Aujourd’hui nous quittons la Mauricie pour Québec en passant par le parc.

To be continued.

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Installation

Charles est arrivé en éclaireur avec ses parents et ils ont mis en route l’appartement. Nettoyage, montage des meubles, petits achats chez Ikea. Je vais arriver et j’aurais plus qu’à mettre les pieds dans les pantoufles !! Il a l’air de faire plutôt beau et bon. Charles part tester les restos du coin pour nous trouver une cantine à proximité…. ça a l’air plutôt prometteur !

 

cuisine

 

 

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chambre pour les copains

 

notre chambre