Mode ou bidon ?

Depuis notre arrivée nous nous sommes progressivement adapté au mode de vie des Québecois et nous avons noté certaines particularités.

Sur cette photo on peut relever 2 points communs à ces passants…… Le sac à dos et ….. une gourde !!

En effet la plupart des gens qu’on croise dans la rue ont un bidon plus ou moins gros contenant de l’eau. Le matin c’est café mais le reste de la journée ils se baladent tous avec leur demi litre de flotte contenu dans un bidon soit accroché au sac soit à la main. Alors bien sûr cette singularité a éveillé en moi tout un questionnement sur les raisons de ce transport d’eau généralisé : les Québecois sont-ils plus sensibles à la déshydratation, y a-t-il eu des campagnes de prévention pour inciter les gens à boire de l’eau, est-ce une mode, est-ce qu’ils remplacent l’eau par de la vodka ? Cette coutume étant quasi inexistante en Europe je n’ai pas encore l’explication à cet empressement pour avoir sa propre source d’hydratation sur soi en permanence…

Autre coutume beaucoup moins mystérieuse, c’est le port du sac à dos. A tout âge et quel que soit le job, beaucoup de gens utilisent le sac à dos pour transporter leurs affaires (papiers, repas de midi…) et on comprend facilement le côté pratique de la chose. Mais attention ! Si tu es IN, j’ai remarqué qu’il ne fallait pas n’importe quel sac à dos. Il te faut LE sac à dos Herschel (la fille à droite en noir sur la photo) ! J’ai rarement vu cette marque autant représentée. Alors certes à Paris ou à Lyon le sac à dos n’est pas un accessoire de mode donc en voit forcément beaucoup moins. Mais ce qui m’intrigue c’est justement pourquoi ici ça marche et en France moins bien, à l’heure de la mondialisation.

Et cela ouvre sur une des plus grandes questions de l’univers (après d’où venons nous ? où allons nous ? et qu’est ce qu’on mange ce soir ?) : MAIS COMMENT UNE TENDANCE DEMARRE-T-ELLE ????? et dans quelle mesure peut elle traverser les frontières ?

Je n’ai bien sûr pas la réponse et vivre dans un autre pays fait ressortir un peu plus que, mondialisation ou pas, il y a des coutumes (surtout au quotidien) qui ne transpirent pas au delà-des frontières.

Et j’avoue que la coutume de la pâte feuilletée au rayon frais c’en est une que j’aurais bien aimé qu’elle transpire !

(sujet bouffe coming soon)

top trop la mode qui déchire
top trop la mode qui déchire

bidon